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encore pour acquitter le billet trouvé si on venait le leur demander. Dès les premiers jours madame Lewis avait mis un avertissement dans les papiers, ce qui avait déjà soulagé sa conscience ainsi que celle de Ludovico, qui travaillait sans cesse et tremblait qu’on ne vînt avant que la somme fût amassée. M. Lewis peignait aussi, mais sans courage ; sa santé était trop affaiblie, et la saison étant mauvaise, il ne pouvait étudier d’après nature. Ses ouvrages d’ailleurs, par leur perfection même, n’avaient pas un débit aussi prompt et aussi assuré que ceux de Ludovico. Ce dernier prépara le nombre accoutumé de ses petites peintures, et voulut tirer parti du carton de celles qui avaient été gâtées. Il alla les reprendre dans le cabinet du tailleur où elles étaient restées. Il défit le paquet ; et en les examinant il trouva un