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de ses doutes et de son espoir ; enfin tout ce qui s’était passé. Agnès lui avait défendu d’en parler à son père avant le moment heureux où il pourrait le délivrer ; elle savait avec quelle promptitude M. Lewis saisissait une idée ; elle n’avait pas voulu relever ses espérances. Ou il aurait attendu ce moment avec une impatience qui aurait découragé Ludovico, ou peut-être il se serait opposé à ce moyen de délivrance, et à ce que le fils d’un gentil-homme et d’un génie allât colporter son travail sur les marchés. Mais l’idée de retrouver sa liberté, et le jour même, fut en ce moment la seule qui frappa le malheureux prisonnier. Il reprit à l’instant une nouvelle existence ; il se leva de sa couche ne se sentant plus aucun mal, et serrant son fils contre son cœur, il l’appela son libérateur, le sauveur de sa vie, son noble, son