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ne pouvaient pas avoir été perdues par l’homme en colère, puisqu’il l’avait vu depuis et qu’il l’avait appelé. Ce monsieur était entré au logis pour examiner avec soin son porte-feuille. Il était impossible qu’il ne se fut pas aperçu de cette perte ; il s’en serait au moins informé à celui qui en avait été le témoin avant de lui donner un schilling, etc., etc.

Quand Ludovico arriva à la prison, il trouva son père assez malade. M. Lewis avait de la fièvre et un grand abattement ; il était couché sur son lit, et sa petite sœur sur les genoux de sa mère. Elle leva la tête quand son frère entra, et dans son langage enfantin, lui demanda une pomme. Quoique Ludovico se refusât à lui-même tout ce qui n’était pas d’absolue nécessité, il ne revenait jamais sans apporter quelque chose à sa chère petite Constantine ; mais les grands événemens