Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/184

Cette page n’a pas encore été corrigée

n’ai rien perdu ; mais j’ai été plus heureux que sage ».

Ludovico n’en pouvait pas dire autant ; il avait non-seulement reçu un coup qui lui faisait encore grand mal ; mais toutes ses peintures retenues ensemble par deux petits bâtons avaient été jetées par la force du coup sur le pavé boueux d’une rue du village rendu plus humide encore par une pluie récente. Tout l’ouvrage d’une longue semaine fut perdu dans un moment. La pauvre vieille femme lui aida à les ramasser, voulut les essuyer ; mais le papier sali et mouillé ne se nettoie pas. Ludovico sachant que c’était inutile, les plia tous ensemble et voulait repartir, quand il vit à ses pieds encore un petit morceau de papier ; il n’eut aucun doute qu’il ne fût sorti du porte-feuille de l’homme en colère. Il le ramasse