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travailler entre quatre murs ; il gémissait continuellement de ne pouvoir respirer le plein air, qui aurait été pour lui un baume consolant et vivifiant : Sa santé déclinait peu à peu ; son tempérament s’altérait ; un poids terrible semblait l’oppresser ; et sa gaîté, qui s’était toujours soutenue au moins par momens, l’abandonna tout-à fait. Tantôt il tombait dans un tel abattement, dans de telles angoisses, qu’il excitait alors toute la compassion de la sensible Agnès ; d’autres fois il était de si mauvaise humeur, si fantasque, si irritable, qu’il était impossible à sa femme et à son fils de le contenter. Tels sont toujours les effets des peines sur un esprit qui n’est pas guidé par la raison, ou par la douce et sûre influence de la religion, quelles que soient d’ailleurs sa supériorité naturelle et ses connaissances acquises.