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de cet art conduisait bien plus sûrement à la perfection. Elle proposa donc que, pour être moins distrait et ne pas être renfermé trop long-temps, Ludovico dessinerait dans le cabinet du tailleur, et viendrait tous les jours faire une visite à son père, soit pour faire ses commissions, soit pour l’aider. En se privant de la société de son enfant, cette tendre mère perdait sa seule jouissance ; mais elle lui épargnait de bien mauvais momens, et facilitait ses projets d’un travail utile.

L’emprisonnement était de toutes les peines la plus cruelle pour M. Lewis et celle qu’il supportait avec le moins de patience, par sa grande habitude de courir la campagne, d’étudier et d’admirer les productions de la nature et les scènes champêtres. Son imagination si vive, son esprit si ardent ne pouvaient se soumettre à l’esclavage ni