dovico étant à la fois une consolation et une distraction pour lui, il avait exigé depuis long-temps qu’il dessinât près de lui, sous le prétexte assez naturel de le diriger dans cet art. Pendant les premiers jours il s’en occupa en effet ; mais il ne tarda pas à s’ennuyer de diriger ces petites esquisses, qui, selon lui, n’étaient que des barbouillages sans goût, qui ne faisaient que retarder ou même anéantir l’expansion du génie. Il souffrait de voir son Ludovico imiter servilement toujours les mêmes objets ; il lui donnait perpétuellement d’autres occupations qui prenaient le temps destiné à ses tableaux. Sa mère s’aperçut bientôt que le petit commerce de son fils devenait chaque jour moins profitable. Loin de penser comme son époux, elle était au contraire convaincue que la persévérance dans une branche quelconque
Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/171
Cette page n’a pas encore été corrigée