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donné à l’étranger : c’était Agnès et Constantine dans la plus agréable de leurs attitudes. Elle trouvait la perfection de ce dessin étonnante pour un enfant de cet âge, et résolut de prendre des informations sur lui, quand elle reviendrait dans le voisinage. L’étranger lui envoya un écu par le cocher, et cet homme honnête dans son état le lui remit fidèlement le lendemain. Cette bonne fortune inattendue releva si bien les esprits abattus du bon petit Ludovico, qu’il recommença sa tâche avec le même zèle ; et trouvant lui-même que ses dessins devenaient meilleurs, et lui coûtaient moins de peine, par cette intelligence mécanique qu’une pratique suivie donne toujours, il reprit un nouvel espoir de succès dans son projet.

Le plus grand obstacle venait maintenant de son père. La présence de Lu-