Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/168

Cette page n’a pas encore été corrigée

avant d’avoir regardé ce qui lui était offert par ce petit bonhomme qui avait déjà excité sa compassion, prit le dessin en disant : « Combien te faut-il pour cela, mon garçon ? » Mais Ludovico sans répondre lui jeta un second regard de reconnaissance et un sur le papier aux biscuits, puis il reprit son élan et s’éloigna aussi vite qu’il lui fut possible.

Un homme vint dans ce moment remettre quelques paquets au cocher. Il avait tout observé et connaissait bien Ludovico, étant un des commissionnaires employés par M. Bradley ; et remarquant aussi la surprise de l’étranger, il lui dit : « C’est un singulier petit garçon, monsieur ; il court à présent comme le vent pour porter dans la prison à sa petite sœur, qu’il aime tendrement, les douceurs que vous lui avez données, puis il reviendra tout aussi vite se remettre à l’ouvrage.