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fant sentit plus amèrement encore son désespoir de ne pouvoir plus de long-temps lui rendre la liberté. Craignant de ne pouvoir dissimuler davantage, il embrassa ses parens, et saisissant ses portraits et ses pinceaux, il se hâta de sortir. Il en était temps ; ses sanglots l’étouffaient. Il entra dans la première allée de maison, et donna un libre cours à sa douleur trop long-temps retenue. Après être resté là un quart-d’heure, il poursuivit son chemin, non pas en courant et sautant comme à l’ordinaire, mais lentement et tristement. En tournant un coin de rue, près de la boutique d’un pâtissier, il fut arrêté par le passage d’un char ; l’autre côté de la rue était occupé par une diligence arrêtée aussi, et qui barrait le chemin. Ses yeux se tournèrent par hasard vers les vitres de la boutique. Un des voyageurs de la diligence avait