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aussi vous donner un bon conseil, mon garçon. Il y a dans trois semaines une grande foire à Wakefield ; puisque vos petits ouvrages ont un si bon débit, faites vite un bon paquet de chiens, de chats et d’enfans, et si vous les envoyez là, vous les vendrez très-bien. »

Ludovico le remercia et travailla avec une extrême diligence, résolu d’économiser et de gagner tout ce qu’il pourrait pour payer M. Bradley. Mais sa santé se ressentait de ce travail continuel ; il était toujours plus pâle et plus maigre, et sa mère ne voulut pas permettre qu’il allât vendre lui-même ses portraits aussi loin. Il fut donc obligé de les laisser tous à bas prix à son vieux colporteur, qui lui déclara même qu’il ne pouvait les lui payer qu’après les avoir vendus. Ludovico ne fit aucune objection ; il ne connaissait pas la défiance, et il était enchanté de rece-