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l’argent dans ce but. En rentrant le soir chez M. Bradley, il s’aventura de lui demander pour quelle somme son père était en prison.

« Votre père me doit dix-sept livres sterlings, mon petit compagnon.

Ce que Ludovico savait le moins c’était la valeur des livres sterling ; il sortit son argent de sa poche et l’étala devant le tailleur avec une grande importance. — Bien ! bien fait, mon brave petit garçon ! dit M. Bradley vous ne dépensez pas votre argent en gourmandises et en choses inutiles. Je ne puis cependant me contenter de cela pour relâcher votre père ; mais en votre faveur, s’il me paye la moitié de sa dette argent comptant, et le reste quand il pourra, je le laisserai courir. En attendant il est logé pour rien, et il n’est pas mauvais qu’il sente un peu la bride, à mon avis du moins. Je veux