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tit, et voici ce que je veux faire ; je donnerai à votre mère quelque argent pour enterrer son enfant ; je vous laisse à vous vos bons habits pour la cérémonie. Après qu’elle sera faite vous me les apporterez, et nous causerons ensemble. » En disant cela le tailleur essuyait encore une larme ; il jeta sur la table quelques schillings, et partit, laissant Ludovico partagé entre la reconnaissance pour ce secours et la colère du refus de relâcher son père. Il l’aimait si passionnément qu’il aurait volontiers donné sa vie pour le tirer de là, et qu’il ne lui supposait aucun tort.