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droits, et quelquefois on est cruel : lorsque la chose est possible, on ferait mieux peut-être de prendre patience, et de laisser la liberté à son débiteur, s’il est honnête homme, et s’il n’est que malheureux. Je ne décide point cependant que M. Bradley soit cruel, quoiqu’il nous mette tous dans une grande détresse ; mais il a attendu très-long-temps son argent ; il a su que votre père avait eu le pouvoir de le payer, et l’avait oublié ; c’est sans doute ce qui l’a fâché. Je sais qu’il passe pour un bon homme, très-charitable, mais régulier dans ses paiemens, desirant de soutenir sa famille assez nombreuse, et d’ailleurs n’ayant aucune connaissance du monde, et nulle idée des difficultés qu’on éprouve quelquefois dans l’état de peintre, où le gain est précaire et fondé sur la fantaisie.