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sur lui-même et sur ses talens. Comme il était forcé par les circonstances à réfléchir plus tôt que ne le fait un autre enfant, et même à agir, elle voulut le mettre sur la route qu’il devait suivre, et le sauver des illusions vaniteuses qui avaient fait tant de mal à son père. Prenant donc ses deux mains dans les siennes, pendant qu’il était encore agenouillé devant elle, avec un regard plein de tendresse, mais d’un ton ferme et solennel, elle lui dit : « Mon cher enfant, le ciel vous a donné comme à tous les hommes des talens, ou plutôt la faculté d’en acquérir, avec la prudence et la persévérance, qui non-seulement les développent, mais les perfectionnent. Chaque talent vraiment utile, vraiment desirable peut être obtenu ; mais sans ces deux qualités et sans industrie, et la juste application de cette industrie tous les