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chés, m’ont demandé à voir mes images, et ce que je voulais les vendre ; j’ai dit un schilling pièce. Deux femmes m’en ont acheté chacune un ; puis un homme qui vend beaucoup de petits portraits est venu près de moi et m’a offert cet écu pour les quatre qui me, restaient, en me disant de lui en faire encore une douzaine pour jeudi prochain ; qu’il me les achèterait tous. Eh bien ! n’est-ce pas une bonne nouvelle, maman ? Oui, en vérité, mon cher amour, une très bonne nouvelle. Mais pourquoi pleurez-vous, Ludovico ? —

Oh ! maman, j’étais hier si malheureux, parce que Raphaël était mort, parce que mon père partait et qu’il avait l’air si désolé, je ne pouvais m’empêcher de souhaiter qu’il plût à Dieu de me prendre aussi et de le lui demander. Je pleurais, je criais dans