Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/123

Cette page n’a pas encore été corrigée

même objet. « Toujours la maman et ta sœur, lui dit-elle ! tu devrais essayer autre chose.

Non, pas aujourd’hui, bonne maman ; je ne puis m’occuper que de vous. » Elle lui donna deux baisers. Peu de temps après, une femme à qui elle avait promis une douzaine de paires de gants vint les chercher. Ils n’étaient pas tout-à-fait finis ; elle la pria de s’arrêter un moment ; et pendant qu’elles parlaient ensemble, Ludovico s’échappa sans qu’on s’en aperçût. Quand l’affaire des gants fut terminée et la femme partie, Agnès s’étonna de l’absence de son fils, mais ne s’en inquiéta pas ; elle pensa qu’il était retourné à la presse du maître de la maison. Elle était bien aise, puisque l’ouvrage qui l’occupait était fini, qu’il ne revint pas s’affliger sur le cercueil de son frère ; mais quand le soir approcha, et