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promptement ; puis il avala son déjeûner en grande hâte. Après avoir obtenu de sa mère de prendre aussi quelque chose, il se remit à l’ouvrage, et son habileté augmentant par la pratique, il se trouva au milieu du jour avoir fait six dessins de sa mère et de sa petite sœur, peu variés quant à l’attitude, mais de plus en plus meilleurs. Ils logeaient chez un fabricant de draps qui avait une presse pour ses pièces d’étoffes ; il alla lui demander la permission d’y mettre ses six feuilles ; ensuite avec une règle il les encadra de deux lignes parallèles au crayon, qu’il remplit d’encre de la Chine avec adresse et propreté, mais du même air de mystère avec lequel il avait commencé son travail. À peine la mère affligée put-elle s’empêcher de sourire de l’importance qu’il mettait à ses dessins représentant toujours le