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silence ; Ludovico, tout à son ouvrage ; ne disait rien non plus. À la fin madame Lewis s’écria : « Venez, mon enfant ; il y a près de deux heures que vous êtes levé ; venez déjeûner.

— D’abord, maman, j’ai bientôt fini ; mais je ne puis bouger auparavant. »

Elle n’insista pas, trop heureuse de le voir plus calme que la veille, et même si calme qu’elle en était surprise ; et réfléchissant sur la légèreté de l’enfance : « Je croyais, pensait-elle, que son chagrin durerait plus long-temps ; il semble avoir oublié son frère et son père. » Au bout de deux minutes Ludovico se leva, et présenta à sa mère une esquisse assez grossière, mais bien conçue et très-reconnaissable d’elle-même et de son petit enfant. Elle l’approuva beaucoup, indiqua quelques corrections, que Ludovico adopta