Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/120

Cette page n’a pas encore été corrigée

fance là-dessous, et charmée de voir qu’il cherchait à se distraire par quelque occupation, ne parut faire aucune attention à lui. Elle restait sur son siége, les yeux attachés sur son petit nourrisson, abîmée dans ses tristes pensées, songeant à son pauvre mari qui errait alors de côté et d’autre pour chercher un asile. Pendant ce temps-là, Ludovico avait rassemblé tout ce qu’il fallait pour dessiner. Son père lui en avait donné les premiers principes dès qu’il avait pu tenir un crayon ; et c’était son amusement favori que de barbouiller tantôt passablement et le plus souvent assez mal, des arbres et des maisons. Il s’assit par terre vis-à-vis de sa mère avec tout son attirail, et commença à dessiner comme il le faisait ordinairement. Agnès était absorbée dans ses pensées. Sa petite s’était endormie sur ses genoux ; elle la regardait encore en