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très-avancée, il redoutait de se trouver dans cette couche naguère partagée avec son cher Raphaël ; mais son agitation et ses pleurs l’avaient fatigué ; il avait aussi un rayon d’espoir de pouvoir être utile à sa mère, qui le calmait un peu. Ainsi qu’il l’avait promis, il versa son cœur dans celui qui donne la pâture aux petits oiseaux et mesure le vent à l’agneau tondu ; il fit une courte mais ardente prière, après quoi il tomba dans un profond sommeil, qui lui rendit des forces et du courage. Il fut réveillé de bonne heure par beaucoup de bruit dans la rue, et se rappela que c’était un jour de grande foire ; il conclut qu’il valait mieux se lever et réaliser un projet qui lui avait passé dans la tête.

En entrant dans la chambre, il trouva sa pauvre mère assise à la même place où il l’avait laissée, mais avec sa