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sœurs de son ami par l’excès de la sienne, et chercha au contraire à les soutenir ; c’est là le divin modèle dont nous devons au moins tâcher d’approcher ». Ludovico promit à sa mère de surmonter son chagrin et d’implorer l’assistance de Dieu ; puis il lui dit : « Oh maman ! si je pouvais, comme me l’a dit mon papa, être votre soutien, votre consolateur, je pourrais encore être heureux. Maman, croyez-vous que cela me soit possible ?

— Oui, mon enfant ; non-seulement je le crois, mais j’en suis sûre. Déjà à présent vous pouvez me faire du bien et me consoler en allant vous coucher et vous reposer : mes craintes sur votre santé l’emportent dans ce moment sur toutes les autres. »

Ludovico l’embrassa et s’en alla dans un petit cabinet contigu, et dans son lit solitaire. Quoique la soirée fût déjà