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n’en prenait aucun avantage, et faisait valoir Raphaël dans toutes les occasions. Maintenant ils étaient séparés… séparés pour jamais ! Ah ! ce coup fut bien cruel pour le pauvre Ludovico ; il pleura pendant plusieurs heures sur le corps privé de vie de son bien aimé frère, ne cessant de l’appeler comme s’il avait pu l’entendre. Et moi aussi, criait-il, je veux m’en aller avec Raphaël et Francis. Il ne voulait écouter aucune consolation. Sa mère, au désespoir, s’efforçait de contenir sa douleur pour calmer celle de son enfant et pour déterminer son mari à saisir ce moment d’affliction, pendant lequel leurs créanciers les laisseraient peut-être tranquilles, et à profiter de la nuit pour s’éloigner de ce comté où il pouvait être saisi d’un instant à l’autre, ayant déjà reçu des mandats d’arrêt. Elle ras sembla dans une petite bourse quelques