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contrarier son mari dans la crainte de lui faire tout abandonner ; mais c’était d’autant plus fâcheux, qu’occupé de ce grand tableau, il sortait rarement, et qu’elle ne pouvait pas travailler à son occupation accoutumée, qui lui procurait au moins quelques secours journaliers. Elle était aussi assez incommodée d’une nouvelle grossesse, et elle avait de plus à soigner son second fils, le petit Raphaël. Cet enfant, alors âgé de six ans et demi, et dont le moral promettait beaucoup, avait toujours été d’une santé très-délicate. Ce qui désolait le plus sa mère était la déchirante idée qu’il se ressentait de la pourriture trop grossière pour son faible estomac qu’elle avait été forcée de lui donner, et qu’il n’avait pu supporter. Elle se rappelait qu’à Manchester, où ils étaient mieux nourris, les deux petits garçons étaient remarqua-