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vélée d’abord dans la Biographie du maître de chapelle, J. Kreisler, qui parut, en 1809, dans la Gazette musicale de Leipzick ; mais ce n’était qu’un essai incomplet. C’est en 1814 seulement que fut imprimée la première édition d’un recueil intitulé par Hoffmann : Fantaisies à la manière de Callot, et qui, d’aprés l’avis de Jean Paul, qui en écrivit la préface, serait encore mieux désigné sous le titre de Nouvelles artistiques. Il est question de l’ouvrage et de cette préface dans le journal privé d’Hoffmann dont nous avons parlé, à la date du 21 novembre 1813. C’est aux volumes de Fantaisies qu’appartiennent Le Magnétiseur, La Nuit de Saint-Sylvestre, Gluck, Don Juan, Le Pot d’or et Le Chien Berganza. On y trouve encore, sous le titre de Kreisleriana, une suite de fragments et d’opuscules spécialement relatifs à l’art musical, et pour la plupart écrits sous une inspiration satirique.

En 1815, Hoffmann publia L’Élixir du Diable, roman en deux volumes, qu’une traduction française attribue, on ne sait pourquoi, à son compatriote Spindler.

C’est le plus long des ouvrages d’Hoffmann, et l’on y trouve des peintures vives et originales de la vie monastique, mais le sujet en est assez triste et l’intrigue un peu embarrassée.

Sous le titre de Contes nocturnes, Hoffmann fit paraitre, en 1817, un nouveau volume qui renfermait, d’abord Le Majorat et L’Homme au sable, deux de ses meilleures productions, et de plus, Ignace Denner, L’Église des Jésuites, La Maison déserte, etc.