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5. (Pag. 19.) Annibal Carrache, né à Bologne en 1560, le plus illustre des six peintres de ce nom, ses frères, cousins et neveux ; il fut l’ami de le Guide ou Guido Reni, né aussi à Bologne en 1575. Tous deux moururent dans la misère et l’infortune.

6. (Pag. 54.) Littéralement : L’âne aiguillonné, il faut qu’il trotte. Hoffmann, comme on l’a déjà vu, rend ces proverbes italiens par d’autres équivalents, mais non pas identiques. Ainsi le précédent, Fate il passo, etc., signifie : Le pas doit se mesurer à la jambe, et celui cité plus bas, Chi a nel petto, etc. : qui a du fiel dans le cœur ne peut pas cracher du miel.

7. (Pag. 65.) Zio carissimo : Le très-cher oncle.

8. (Pag. 68.) Il ne faut pas mêler les choses saintes aux profanes ; litt. : badinez avec les valets et laissez les saints en repos.

9. (Pag. 107.) Salvator est l’auteur de six satyres souvent réimprimées, qui ont pour titre : la Musique, la Poésie, la Peinture, la Guerre, la Babylone, l’Envie. Ces poésies remarquables sont précédées d’un sonnet inspiré à l’auteur par les injustes reproches dont il est question ici. Quoique l’original lui-même ne donne qu’une faible idée de l’élégance et du mérite des autres vers de l’artiste, en voici une traduction plus littérale que celle donnée par Hoffmann en allemand : l’auteur fait allusion à son nom de Salvator, (sauveur) :

Ils s’en vont leur criant : qu’il soit crucifié !
Est-ce donc pour mon nom, nom du sauveur du monde !
Mais peut-on autrement, chez cette race immonde,
Qu’en montant sur la croix être glorifié ?