pour Antonio de l’intrigue montée au théâtre de Nicolo. Il
prend la fuite pour Florence.
Signor Pasquale n’avait que trop bien deviné ceux qui l’avaient rendu victime, lui et le pauvre docteur Pyramide, des méchants tours dont le chemin de la porte del popolo avait été le théâtre, et l’on peut s’imaginer de quelle fureur il était possédé contre Antonio, et surtout contre Salvator Rosa, qu’il regardait, à bon droit, comme le meneur en chef de toute l’intrigue.
Il s’épuisait en consolations près de la pauvre Marianne, qui était malade, non de sa frayeur comme elle le disait, mais du chagrin de s’être vue arrachée des mains de son Antonio par Michel et les sbires maudits. Elle eut cependant par Marguerite de fréquentes nouvelles de son bien-aimé, et elle mettait tout son espoir dans l’entreprenant Salvator, attendant d’un jour à l’autre, non sans impatience, quel-