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MAITRE FLOU. I I joyeuse soirée de JSoël. Rien moins que cela ! M. Pérégrinus Tyss avait atteint à sa trente-sixième année ; il avait dépassé les plus belles années de la vie. Six ans auparavant, on disait de lui qu’il était un fort joli homme ; depuis, on le nommait, avec raison, un homme de bonne mine ; mais, autrefois comme à cette époque, tout le monde s’accordait pour le blâmer de vivre dans ia retraite, de ne pas connaître la vie, et l’on disait qu’il souffrait d’une maladie mentale. Les parens dont les filles étaient à marier, disaient que l’honnête Tyss n’avait rien de mieux à faire pour se guérir, que de prendre femme ; qu’il pouvait choisir et qu’il n’avait pas de refus à craindre. L’opinion des parens n’était pas sans justesse, du moins relativement au dernier point, car outre sa bonne