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res Tusmanns walsaient autour de moi avec d’autres manches de balai. Enfin mes forces s’épuisèrent ; je tombai sans connaissance, quand le jour vint frapper mes paupières et que mes yeux s’ouvrirent. — Émerveille-toi avec moi, mon cher conseiller, et plains ton vieux camarade. — Je me trouvai assis sur le cheval de bronze de la statue du grand électeur, ma tète appuyée sur sa froide poitrine d’airain. Heureusement la sentinelle était endormie, et je pus descendre sans être remarqué, mais non sans courir le risque de faire une chute mortelle. Je m’enfuis alors vers la rue de Spandau, et un effroi qui tenait de la démence m’amena près de toi.

—J’espère, mon cher ami, que tu ne t’attends pas à me voir ajouter foi à toutes les folies que tu viens de me débiter. A-t-on jamais entendu parler de tours semblables, et dans une ville aussi