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peu gracieux qu’on devrait chasser. — Ne vous laissez pas troubler par ce vieillard, mon digne M. Tusmann. Vous êtes porté pour le vieux temps, puisque vous aimez Thomasius ; quant à moi, je suis même bien plus sincère, puisque je n’estime que le temps auquel se rattache l’habillement que vous me voyez. Oui, mon digne secrétaire privé, ce temps était bien meilleur que celui-ci, et c’est de cette époque que viennent les enchantemens que vous avez vus aujourd’hui à la maison de ville.

— Comment cela, mon digne professeur ? dit le conseiller privé.

— Jadis, dit l’orfèvre, il y eut souvent de joyeuses noces à l’hôtel-de-ville, et ces noces avaient une tout autre mine que celles d’aujourd’hui ! En général, je dois confesser que notre ville de Berlin était infiniment plus agréable et plus variée qu’elle ne l’est maintenant où