Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 4, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/116

Cette page n’a pas encore été corrigée

tombé, ou comme un chevalier blessé, et contant les peines de son cœur aux infidèles vents d’automne.

— O Dieu juste ! disait-il, pauvre secrétaire privé, comment as-tu mérité tant d’affronts ? Thomasius ne dit-il pas que l’état de mariage n’empêche pas d’atteindre à la sagesse ; et cependant, depuis que tu songes à l’hymen, tu as presque perdu cette raison qui te rendait si agréable. Es-tu donc un politique pour qu’on te dédaigne, ou un savant, selon Cléobule, qui batte un peu sa femme, pour qu’on te méprise ainsi ? Oh ! pourquoi faut-il que tu sois en guerre ouverte avec des nécromanciens, qui prennent ton visage pour une toile, et confondent toutes les nuances de ton visage sous une affreuse couche verte ? Je n’avais d’espoir qu’en mon ami Streccius, le chimiste ; mais tout a été vain. Plus je me lave avec l’eau qu’il m’a recommandée,