Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 4, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/107

Cette page n’a pas encore été corrigée

fait alliance contre moi avec Léonard, mais tu seras maudit, toi et toute ta race ; et vous serez extirpés comme la portée abandonnée d’une bête fauve : l'herbe croîtra devant ta maison, et tout ce que tu feras sera comme le songe d’un affamé qui croit manger et qui se réveille dévoré par le besoin. Le Dalès s’établira dans ta maison et dévorera ton bien, et tu marcheras, couvert de haillons, devant les portes du peuple de Dieu que tu méprises et que tu repousses comme un chien galeux. Maudit, maudit, maudit !

Et il s’éloigna en secouant la poussière de ses pieds, laissant Albertine et Edmond frappés de terreur.