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est indignement tourmentée par ce vieil insensé. Il soupire et roucoule tout le jour ; et ce qu’il y a de pis, il chante pour toucher son cœur, et il chante des airs qu’il a composés lui-même. Outre cela, il est jaloux à en mourir, et il éloigne de cette pauvre fille tous les serviteurs qui, dit-il, pourraient se prêter à une intrigue. Chaque soir et chaque matin un petit monstre qui fait l’office de femme de chambre, se présente devant la pauvre Marianna. Ce spectre n’est autre que le petit Poucet, le Pitichinaccio, que Capuzzi force à s’habiller en femme. Quand Capuzzi s’absente, il ferme soigneusement toutes les portes, et un coquin qui a fait autrefois le métier de bravo, et qui est sbire aujourd’hui, monte la garde devant la maison. Il semble donc impossible d’y pénétrer ; et cependant je te promets, Antonio, que la nuit prochaine tu verras ta Ma-