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pas le nom de chant. Mon organiste disparut complètement ; et moi, je fus le plus heureux des hommes ! — Je passais tout le jour auprès des deux dames, je les accompagnais et je transposais des partitions à leur voix, pour leur usage, pendant leur séjour à la Résidence. Lauretta était mon idéal ; ses caprices, ses humeurs, sa violence inouïe, ses impatiences de virtuose au piano, je supportais tout avec résignation ! Elle, elle seule m’avait ouvert les vraies sources de la musique.

Je me mis à étudier l’italien et à m’essayer dans la canzonetta. Quel était mon ravissement lorsque Lauretta chantait mes compositions ! souvent il me semblait que les chants que j’entendais ne m’appartenaient pas, et qu’ils avaient germé dans l’âme de Lauretta. Pour Térésina, j’avais peine à m’habituer à elle ; elle ne chantait que rarement, paraissait