visage découvert. Un autre signor Pasquale Capuzzi suivait le cortège en s’arrachant les cheveux.
À cette vue, Pasquale ne put retenir ses gémissemens et s’écria : — Marianna ! ma pauvre Marianna ! ô malheureux que je suis !
Qu’on se représente ce cercueil ouvert, cette jeune fille immobile et sans vie, entourée des pénitens qui psalmodiaient l’office des morts ; auprès d’eux, le docteur Graziano et Pasquarello exprimant leur douleur par des postures bouffonnes, et les deux Capuzzi criant et fondant en larmes !
Tout à coup, le théâtre s’obscurcit, le tonnerre gronda, les éclairs brillèrent, et un fantôme menaçant, qui avait les traits de Pietro, le père de Marianna, mort à Sinigaglia, apparut sur la scène.
— Mon frère Pasquale1. cria-t-il d’une voix lamentable, qu’as-tu fait de