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théâtre avec quelques sièges pour les spectateurs. — Par tous les saints ! s’écria Pasquale effrayé, c’est là le théâtre de Nicolo Musso !

Sans faire attention à ses cris, Evangelista Toricelli et Andrea Cavalcanti, tous deux hommes d’un extérieur grave et respectable, le conduisirent à un siège devant le théâtre, et prirent place auprès de lui.

À peine se fut-il assis qu’on vit paraître sur le théâtre Formica dans le costume de Pasquarello.

— Maudit Formica ! s’écria Pasquale en se levant et en le menaçant du poing. Un regard sévère de Toricelli et de Cavalcanti lui commanda le silence.

Pasquarello gémit, pleura, maudit son sort déplorable, et prétendit qu’il ne savait plus comment faire pour rire encore un peu. Il termina ses lamentations en disant que, de désespoir, il se cou-