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vère : — Remettez-vous, signor Pasquale. Vous êtes au théâtre de Nicolo Musso, où vous jouez, sans le savoir, un rôle fort réjouissant. Vous ne trouverez ici ni Antonio ni Marianna.

Les deux personnes que Capuzzi poursuivait étaient des comédiens, et il ne vit autour de lui que des visages étrangers. L’épée tomba de ses mains tremblantes ; il reprit baleine comme après un rêve pénible, se frotta le front et les yeux, et s’écria d’une voix terrible : — Marianna ! Marianna !

Mais ses cris ne vinrent pas jusqu’à elle. Antonio avait profité de ce moment pour pénétrer jusqu’à sa maîtresse, et l’entraîner vers une petite porte où un vetturino les attendait avec sa voiture. Ils partirent aussitôt, et se dirigèrent rapidement vers Florence.

Pasquale voulut les poursuivre ; mais