Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 2, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/157

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sa bourse étant attaquée de la même maladie que celle du docteur, il le suppliait aussi de la guérir. Capuzzi, sur le théâtre, se mit à rire, et lui jeta quelques ducats.

— Pasquale ! Pasquale ! s’écria Capuzzi dans la salle, es-tu possédé du diable ?

On lui commanda de se taire.

Pasquarello continua de chanter les louanges de Capuzzi, et en vint à l’ariette que Pasquale avait composée, et qui devait charmer tous les cœurs. Capuzzi, sur le théâtre, frappa amicalement l’épaule de Pasquarello, et lui dit en riant qu’on voyait bien qu’il n’entendait rien à la musique, qu’autrement il se serait aperçu que cette ariette, comme toutes celles qu’il donnait pour siennes, étaient volées à Frescobaldi et à Carissimi.