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nes à vos ordres. Etes-vous décidé à exaucer ma prière ?

— Formica, murmura Pasquale, a une belle voix.

— Décidez-vous, de grâce ! s’écria Nicolo en le serrant de plus près.

— Vous me répondez que je reviendrai sain et sauf au logis ? dit Pasquale.

— J’y engage mon honneur et ma vie ! s’écria Nicolo.

— Tope ! dit Pasquale. J’irai après-demain à votre théâtre.

Nicolo se releva, et pressa si fortement Pasquale dans ses bras qu’il lui coupa presque la respiration.

En ce moment, Marianna entra. Le signor Pasquale lui fit, en vain signe de s’éloigner ; elle n’y donna aucune attention, et s’avançant vers Musso, elle lui dit comme en colère : — Vous cherchez en vain à attirer mon oncle dans votre théâtre, signor Musso. Vous oubliez