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noncer qu’un personnage était en bas, et demandait avec instance à parler au signor Pasquale Capuzzi.

— O puissance du ciel ! s’écria le vieillard en colère. Ne sais-tu pas, misérable, que je ne reçois aucun étranger dans ma maison ?

— L’étranger, dit Michèle, avait fort bonne mine ; c’était un homme d’âge, il s’exprimait fort bien, et se nommait Nicolo Musso.

—Nicolo Musso !… dit Capuzzi en réfléchissant ; celui qui a le théâtre de la porta del Popolo… Que peut-il me vouloir ?

— À ces mots, il ferma soigneusement la porte, et descendit, pour aller causer avec Nicolo, sous le péristyle.

— Mon digne signor Pasquale, dit Nicolo en s’avançant vers lui et en le saluant avec aisance, que je suis heureux de pouvoir faire votre connaissance ! Que de remercîmens ne vous dois-je pas !