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ma Marianna, ma douce espérance, tout est passé.

Marianna assura qu’elle avait surmonté sa frayeur, et pria Capuzzi de ne pas s’occuper d’elle ; mais celui-ci ne la retint que plus fermement, et assura que pour rien au monde il ne lui laisserait faire seule un pas au milieu de ses ténèbres.

Au moment où le signor Capuzzi se disposait à se remettre en route, quatre figures de diable, qui semblaient sortir de dessous terre, s’arrêtèrent devant lui : — Pasquale Capuzzi, maudit fou ! Viens, diable amoureux ! nous sommes tes compagnons ; nous te cherchons pour t’emmener en enfer avec ton camarade Pitichinaccio. — Ainsi crièrent les diables. Capuzzi tomba par terre avec Pitichinaccio, et tous les deux poussèrent des cris effroyables.

Marianna s’était débarrassée de son