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as enterré la semaine passée, et que tes médecins ont mis sous terre !

Le second s’approcha : — Me connais-tu, Splendiano ? Je suis Kuffner, le peintre allemand que tu as empoisonné avec tes maudites pilules !

Le troisième vint à son tour : — Me connais-tu, Splendiano ? Je suis Lliers, le flamand que tu as tué, ainsi que mon frère, avec tes électuaires, pour nous voler nos tableaux !

Le quatrième dit enfin : — Me connais-tu ? Je suis Ghigi, le peintre napolitain, que tu as étouffé avec tes poudres !

Et tous les quatre répètent : — Malheur à toi, Splendiano ! maudit docteur Pyramide ! il faut que tu descendes avec nous dans l’enfer. On t’attend : — partons, partons ! — À ces mots, ils se jetèrent sur le malheureux docteur,