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mica était entouré d’un profond mystère. On ne l’apercevait nulle part, et tous les efforts qu’on fit pour le rencontrer, furent inutiles. Nicolo Musso gardait un silence impitoyable sur la demeure de Formica.

Tel était le théâtre que Marianna aspirait avec tant d’ardeur à voir.

— Allons attaquer l’ennemi en face, dit Salvator ; le retour du théâtre à la ville nous offre la meilleure occasion.

Il fit part à Antonio d’un nouveau projet auquel celui-ci consentit avec joie, parce qu’il espérait arracher sa bien-aimée des mains de l’indigne Capuzzi. Il se réjouissait surtout d’avance du plaisir de châtier le docteur Pyramide.

Lorsque la nuit fut venue, Salvator et Antonio prirent tous deux leurs guitares, et se rendirent à la rue Ripetta pour aigrir le vieux Capuzzi, en donnant