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ne valaient rien, mais toi et Christlieb n’êtes-vous pas entourés des plus magnifiques joujoux qu’on ait jamais vus ?

- Où donc ? où donc ? s’écrièrent à la fois Chrisilieb et Félix.

Et Christlieb et Félix s’aperçurent que sur l’épais gazon, sur la mousse laineuse, brillaient toutes sortes de fleurs charmantes qui semblaient des yeux étincelans, qu’au milieu d’elles on voyait des pierres barriolées et des coquillages éclatans comme le cristal, et que des insectes dorés dansaient et sautillaient en bourdonnant tout bas de joyeuses chansons.

— Nous allons bâtir un palais, s’écria l’enfant étranger ; aidez-moi à recueillir les pierres !

Christlieb et Félix se joignirent à lui, et l’enfant savait si bien arranger et choisir les pierres, quelles s’élevèrent bientôt en hautes colonnes qui brillaient