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gés en tresse et maintenus en une pointe, sur laquelle brillait une petite couronne. Christlieb chercha à prendre courage et voulut saisir la main de la petite fille, mais elle la retira promptement, et fit une mine si triste et si affectée que Christlieb en eut véritablement peur et s’éloigna d’elle. Félix voulut, de son côté, voir de plus près le beau sabre du petit garçon et y porta la main, mais l’enfant se mit à crier : — Mon sabre, mon sabre ! il veut me prendre mon sabre ! Et il courut auprès de l’homme maigre, derrière lequel il se cacha. Félix devint tout rouge et dit en colère : — Je ne veux pas te prendre ton sabre, petit imbécille ! Ces derniers mots, il les murmura entre ses dents, mais M. de Brakel avait tout entendu et parut très-embarrassé, et il se mit à déboutonner