Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 18, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/27

Cette page n’a pas encore été corrigée

un carrosse si brillant et si richement orné d’enjolivemens d’or que les enfans furent frappés de la plus grande surprise, car de leur vie ils n’avaient jamais rien vu de semblable. Un grand homme maigre, appuyé sur le bras d’un chasseur qui avait ouvert la portière, se laissa aller dans les bras du seigneur de Brakel, il posa doucement ses joues contre les siennes, et lui dit à voix basse : — Bonjour, mon cher cousin ; ne faites pas de cérémonie, je vous en prie.

Pendant ce temps, le chasseur avait encore fait descendre du carrosse une petite grosse dame avec des joues très-rouges, et deux enfans, un petit garçon et une petite fille. Alors Félix et Christlieb firent ce que leur avaient ordonné leurs parens. Ils s’approchèrent du grand homme maigre, prirent chacun une de ses mains, et dirent en