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de feuilles, semblaient étendre leurs bras comme pour vous saluer, si le joyeux frôlement de leurs feuilles semblait murmurer : - Bien-venu, soyez bien venu parmi nous ! l’accueil était complet en arrivant devant la maison lorsque de douces voix vous criaient par les croisées brillantes comme des miroirs, et que de partout, à travers l’épaisse et sombre vigne qui couvrait les murs jusqu’au toit, vous entendiez : — Entre donc, cher et pauvre voyageur fatigué ; viens, tout est bon ici et hospitalier ! C’est ce que confirmaient aussi les hirondelles battant gaiement de l’aile dans leurs nids et hors de leurs nids, et la vieille et solennelle cigogne vous regardant sérieusement et prudemment du haut de la cheminée et disant : — J’habite depuis bien des années, pendant l’été, en ce lieu, mais je n’ai pas trouvé un