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MAÎTRE JEAN WACHT

avec le pavillon qui séparait les possessions de Wacht et de Leberfinck ; qu’il croyait se rappeler que Wacht avait manifesté un jour combien la possession du jardin lui serait agréable ; que s’il se présentait dans ce moment l’occasion de satisfaire ce désir, lui, Leberfinck, s’offrait à terminer l’affaire.

En effet, depuis long-temps Wacht avait souhaité d’étendre ses domaines en y joignant un beau jardin, surtout parce que les beaux bosquets et les arbres odorans qui s’élevaient dans ce jardin avec tout l’éclat d’une végétation vigoureuse, avaient constamment été admiré par Nanni. Dans ce moment il lui sembla de plus que c’était par une faveur spéciale du sort, que précisément dans un temps où Nanni était si profondément affligée, il s’offrait une occasion de la surprendre agréablement.