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CONTES NOCTURNES

à lui prêter ces ouvrages, mais aussi à les lire en commun avec lui. Mais ce qui acheva de concilier à Jonathan l’affection du comte, c’est qu’il trouvait excellens les vers que le comte fabriquait à la sueur de son front. Au reste, la culture de Jonathan gagna réellement par sa liaison avec le comte un peu trop exalté sans doute, mais qui ne manquait pas d’esprit.

Le lecteur sait maintenant quels étaient les livres que Jonathan tirait de sa poche, et lisait avec la belle Nanni ; et il peut juger par lui-même quelle vive impression cette espèce d’ouvrage devait faire sur une jeune fille organisée comme Nanni.

Comme les larmes de Nanni coulaient, lorsque l’aimable clerc commençait d’une voix triste et solennelle : — Étoile de la nuit, etc.

L’expérience a prouvé souvent que