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MAÎTRE JEAN WACHT

retomba en poussant un profond soupir.

Une apoplexie nerveuse l’avait frappée ; elle était morte.

— Voyons maintenant, se dirent les bourgeois de Damberg, comment maître Wacht supportera son malheur. Assez souvent il nous a prêché que l’homme ne doit pas se laisser abattre, même par les plus grandes pertes ; mais qu’il doit toujours tenir la tête haute, et opposer à son malheur la force que le créateur lui a donnée. Voyons maintenant quel exemple il nous donnera.

Wacht ne parut point dans l’atelier, mais on fut surpris d’y voir régner la même activité qu’auparavant, de sorte qu’il n’y eut pas la moindre interruption dans les travaux. Les ouvrages, qui avaient été commencés, furent